Je pleure
2 photographies pour donner à réfléchir, avant et au moment des travaux de la rue de Varanval.
Les arbres à l’entrée du Carmel ont été coupés.
L’argument avancé est imparable : avec le nouveau tracé prévu impossible de faire autrement !!!
Pourquoi alors un tracé provoquant la coupe des arbres ?
Impossible de faire autrement.
Réponse évidente : il faut impérativement réduire la vitesse des voitures.
La voiture, la sacro-sainte voiture, la vôtre, la nôtre, la mienne, Reine des routes et des rues qui d’un revers de main impose la coupe des arbres.
Oui mais pourquoi ? Parce qu’en voiture nous oublions les règles élémentaires de la civilité. Nous fonçons, enfin certains d’entre nous du point A vers le point B. Alors oui, pour les voitures, on refait la rue, on crée des places de parking, on installe des panneaux d’information, on trace des symboles à même la chaussée, on stoppe, on informe sur la vitesse. Il faut impérativement freiner la voiture ...
En ville on végétalise, à la campagne on bitume, comme disent nos agriculteurs, “on marche sur la tête“ !!! Et on coupe les arbres.
Rien de plus, rien de moins, alors désormais quand je regarde cette placette, je pleure, oui je pleure, c’est tout et c’est beaucoup.
Alain Brousse
2 mars 2025