Vivre la ruralité
Les idées ne doivent pas manquer. Utopiques ou pas, donner en lecture un projet, réfléchir au devenir de notre petit village autrement que par son entretien courant, se projeter dans l'avenir, faire de la prospection, être inventif, ne pas refuser d'anticiper, de participer, d'aller chercher ici et là une idée, l'adapter à notre territoire.
Faire que Jonquières reste Jonquières mais en pensant à demain, dans 10 ans, 20 ans et même plus loin. Ce n'est pas bâtir pour bâtir, faire venir pour faire venir, Jonquières peut mobiliser sur un élan et non sur du foncier à occuper.
C'est se poser toutes les questions, mais en sachant que certaines ne seront pas les bonnes. Bien évidemment certaines ne pourront jamais se concrétiser, mais elles auront eu le mérite d'exister.
Profiter de nous trouver sur une terre agricole pour proposer la création d’une Maison de la ruralité, de l’agriculture et de l’écologie. L’agro-écologie n’est pas une contrainte, loin s’en faut, c’est même l’agriculture de demain. Ce n’est pas non plus un apprentissage imposé et pyramidal. Cette maison de la ruralité peut se concevoir comme ayant de multiples facettes ; décliner l’agro-écologie sur les attentes des agriculteurs du territoire : observer, réfléchir, approfondir, expérimenter et valider les résultats aux côtés des professionnels.
Ce nouveau thème de l’agro-écologie permet d’innover, et les expérimentations ne se font pas que dans les exploitations. Une manière concrète de passer du terrain à la recherche, et vice-versa, tout en apprenant à (s’)écouter et ne pas juger les différentes approches agricoles choisies dans les exploitations mais bien comprendre pourquoi elles ont été choisies, en fonction des contraintes rencontrées.
Dans une même logique, en recherchant tous les partenariats, notamment avec la Chambre d’agriculture de l’Oise, en organisant des forums permettant la présentation d’innovations d’agriculteurs du territoire.
Quand on avance dans l’inconnu, sans connaître l’impact technique et économique des nouvelles pratiques, « le plus difficile, c’est de se lancer ». Dans un premier temps, l’émulation est importante au niveau d’un groupe : on se pose des questions, afin d’atteindre de nouveaux objectifs. C’est une démarche nouvelle qui demande du temps, du partage et de la confrontation d’idées et de résultats, car avec l’agro-écologie on est encore dans l’expérimentation.
Il n'est jamais trop tard pour avoir de l'ambition, il faut aussi oser, être porteur et à l'écoute. Le quotidien absorbe, envahit l'espace et occulte l'avenir alors prenons du temps pour regarder devant nous.
Deux idées lancées, à votre tour ....