Election municipales 2026

 

En mars 2025, la question est posée et se doit d’être posée : qui sera candidat(s) aux prochaines municipales de mars 2026 (les dates précises ne sont pas encore connues), avec qui et pour quoi faire ? Finalement cela ne fait pas une mais trois questions !!!

Pour information, un tiers des maires sont en fonction depuis au moins trois mandats, soit dix-huit ans. Il est à noter que certains de nos élus (des adjoints) le sont, eux, depuis fort longtemps.

Il est évident que pour certains, la question se pose dans toute sa brutalité « ce mandat serait-il celui de trop ? » Rappelons tout de même que les longs règnes municipaux demeurent presque la norme. Selon un décompte du Figaro en 2019, un tiers des maires de France termine à l’heure actuelle son troisième mandat ou plus, soit au moins dix-huit années de mairie. Et s’il est aujourd’hui fréquent d’entendre les candidats ou les plus jeunes maires garantir que « deux mandats, c’est un maximum », ces affirmations sont à prendre avec prudence.

M. Chireux sera-t-il candidat pour un 3ième mandat ? La question est posée.

La vie d'élu local est riche d'expériences, de projets et de rencontres, et c'est précisément là, au-delà du goût de l'engagement pour le Bien commun et l'intérêt général, l'un des principaux ressorts de l'engagement dans la vie politique locale. Les temps forts qui la rythment sont parfois heureux, parfois difficiles. La sortie de mandat doit retenir l'attention car on ne quitte jamais le service de la collectivité sans, au moins, un pincement au cœur, quand ce n'est pas dans la douleur d'une défaite électorale (M. Gérard Baudouin en 2014).

Sans qu'il soit question de s'apitoyer sur le sort de l'élu partant ou battu, il n'en demeure pas moins que la difficulté à vivre la sortie de mandat représente une réalité incontournable et le point de départ de toute réflexion sur ce thème.

On peut ainsi poser la question du mandat à répétition, celui qui est fait par “peur“ du vide, du “je vais faire quoi après ? “. La fin d’un mandat municipal, par choix ou par défaite, sombre alors dans une indifférence quasi générale. Si l'on songe aux difficultés morales et psychologiques traversées par les anciens élus au lendemain de leur départ et qui mériteraient de trouver, si ce n'est des réponses, au moins des outils juridiques correspondant aux attentes et aux besoins lors de ce moment souvent pénible à vivre. Une passation de pouvoir en douceur, un départ différé ? Le sujet se doit d’être abordé, ne serait-ce que par souci de bienveillance et de respect du travail accompli, c’est un fait.

A jonquières en 2014 nous avons connu et vécu la division, pas moins de 26 candidats pour 15 élus !!! Une élection partielle en 2017 du fait de divisions internes, notamment sur des projets de lotissement, en 2020, les conditions étaient particulières, 2 listes, la liste de M. Chireux élue dès le premier tour, aucun élu pour la liste de M. Quideçon.

Qu’en sera-t-il en 2026, pour l’instant mystère, bien sûr on entend ici et là qu’untel ou untel sera candidat ou voudrait l’être, que l’un a le désir d’apparaître sur une liste, que l’autre demande à ce que son copain ou sa femme apparaisse également. Restons sérieux, composer une équipe municipale n’est pas simple et nécessite des équilibres parfois périlleux voir douloureux mais en aucun cas ne doit être un marchandage.

Bien sûr nous reviendrons sur le sujet, il nous reste un an devant nous.

 

Alain Brousse

Le 28 février 2025